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La population
Date de mise à jour : mars 2023 Nouvelles données prévues : mars 2024

L’essentiel

Une dynamique démographique toujours soutenue mais qui ralentit

3,8 millions
d’habitants
au 1er janvier 2020

soit 5,9 % de la population de France métropolitaine

+23 577
habitants chaque année

entre 2014 et 2020

119
hab./km²

au 1er janvier 2020

Au 1er janvier 2020, 3 832 120 personnes résident en Pays de la Loire, soit 5,9 % de la population de France métropolitaine.

La région est la 8e la plus peuplée des 13 régions de France métropolitaine. Le rythme de croissance annuel de la population se monte à 0,6 % entre 2014 et 2020, bien au-dessus de celui constaté au niveau national (+0,3 %). Les Pays de la Loire se classent ainsi au 3e rang national des régions les plus dynamiques, derrière la Corse (+1,0 %) et l’Occitanie (+0,7 %). Toutefois, à l’instar de la totalité du territoire français (PACA excepté), la croissance de la population ralentit : entre 2014 et 2020, la région gagne 23 577 habitants supplémentaires chaque année, soit un rythme annuel de 0,6 % contre une progression de 0,8 % par an entre 2009 et 2014.

Un solde naturel réduit, un accroissement de la population localisé

En Pays de la Loire, l’accroissement de la population s’explique par les arrivées de nouvelles populations tandis que le solde naturel, l’excès des naissances sur les décès, recule continûment, dans l’ensemble des régions de France métropolitaines. En France, le solde naturel est désormais bien inférieur à son niveau d’après la seconde guerre mondiale. Au cours des années 2014-2020, 46 des 95 départements métropolitains ont compté plus de décès que de naissances.

En France métropolitaine, le dynamisme démographique est plus marqué dans les territoires urbains, notamment en Île-de-France. Entre 2014 et 2020 la population y progresse deux fois plus vite que dans les territoires les moins densément peuplés.

En Pays de la Loire également, à la faveur de soldes naturel et migratoire positifs, les zones urbaines les plus denses gagnent plus de population que les zones rurales faiblement peuplées où les soldes migratoires sont négatifs.

Dans la région, une augmentation de population toujours plus concentrée sur quelques territoires.

Les disparités sont marquées entre les départements. Le nombre d’habitants s’accroît en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée, et se stabilise en Mayenne et Sarthe. 56 % des communes gagnent de la population contre 71 %, cinq ans auparavant.

La croissance démographique se recentre autour des grandes métropoles régionales, dans les ceintures urbaines. Ainsi, parmi les communes comptant plus de 10 000 habitants, 79 % des d’entre elles voient leur population s’accroître. La hausse de population est particulièrement marquée dans l’agglomération de Nantes et sur une bande littorale. A contrario, la population diminue sur un territoire plus étendu que précédemment : au nord de la Loire-Atlantique, aux frontières de la Mayenne et de la Sarthe, à l’est du Maine-et-Loire et dans le sud-est de la Vendée.

La Loire-Atlantique est le moteur de la région, Nantes Métropole en tête

Ce département génère en effet 69 % du gain de population des Pays de la Loire, alors qu’il rassemble seulement 38 % des résidents ligériens. La population de la Loire-Atlantique progresse de 1,2 % en moyenne chaque année. Cette croissance la situe au 4e rang des départements métropolitains derrière la Gironde, la Haute-Garonne et l’Hérault. En Pays de la Loire, tous les départements connaissent désormais un ralentissement démographique. Pour autant, en Loire-Atlantique et en Vendée, les gains de population sont encore parmi les plus importants des départements français.

La Loire-Atlantique et la Vendée font partie des départements français qui attirent le plus de nouvelles populations : la Vendée est au 5e rang national pour la valeur de son solde migratoire et la Loire-Atlantique, 7e.

35,3 %
de la population

âgée de moins de 30 ans en 2020

27,0 %
de la population

âgée de 60 ans ou plus en 2020

Le choix des périodes d’évolution de la population

« La méthode du recensement annuel est basée sur des cycles de collecte de cinq ans. Pour plus de pertinence, les données sont donc traditionnellement analysées avec un pas de cinq ans. Toutefois, l’évolution de la situation sanitaire a conduit à reporter à 2022 l’enquête annuelle de recensement prévue en 2021. Pour toutes les communes de moins de 10 000 habitants, il y aura donc dorénavant (pendant les cinq prochaines années) un intervalle entre deux collectes de recensement de six ans au lieu de cinq habituellement. La méthode de calcul des populations annuelles a été adaptée en conséquence. Pour être robustes, les évolutions mesurées sur la dernière période (ici 2014-2020) doivent donc être analysées avec un pas de six ans. Dans le présent document, les comparaisons sont donc basées sur une période de six ans pour la plus récente (2014-2020) et une période de cinq ans (2009-2014) pour la plus ancienne. La comparaison des évolutions de la population, du solde migratoire et du solde naturel sur ces périodes de durée différente n’en reste pas moins pertinente, car toutes les données sont présentées en moyenne annuelle. »
Source : Insee