
3,8 millions
d’habitants
au 1er janvier 2020
soit 5,9 % de la population de France métropolitaine
23 580 habitants supplémentaires chaque année
3,8 millions
d’habitants
au 1er janvier 2020
soit 5,9 % de la population de France métropolitaine
+23 577
habitants chaque année
entre 2014 et 2020
En 2020, les Pays de la Loire comptent environ 141 460 habitants de plus qu’en 2014. La hausse, de 0,6 % en moyenne annuelle, est plus soutenue qu’au niveau national (0,3 %). La région se place au 3e rang en France pour son dynamisme démographique, après la Corse et l’Occitanie.
La hausse de la population ligérienne résulte en premier lieu de l’excédent migratoire de 0,4 % par an : les arrivées dans la région sont plus nombreuses que les départs. Le solde naturel de 0,2 % par an reste positif : le nombre de naissances est supérieur à celui des décès. Cependant, le solde naturel se réduit année après année du fait de :
Deux départements des Pays de la Loire voient leur population augmenter nettement entre 2014 et 2020 : la Loire-Atlantique (+1,2 % par an) et la Vendée (+0,8 %), qui figurent respectivement au 4e et 10e rangs des départements métropolitains. En Maine-et-Loire, la hausse, plus mesurée (+0,3 % par an), est désormais similaire à celle enregistrée au niveau national (+0,3 % par an). La population est globalement stable en Mayenne et Sarthe.
La Loire-Atlantique et la Vendée absorbent ainsi respectivement 69 % et 22 % de la hausse de population régionale. Les ressorts de la croissance ne sont cependant pas tout à fait les mêmes sur ces deux territoires littoraux. En Vendée, l’excédent migratoire explique la totalité de la hausse de population et le solde naturel est négatif. En Loire-Atlantique, solde naturel et solde migratoire contribuent à la croissance du nombre d’habitants. Toutefois, la contribution du solde migratoire est le double du solde naturel. En Mayenne et en Sarthe, seul l’excédent naturel parvient encore à enrayer la chute de la population. En Sarthe, l’excédent naturel n’arrive pas à empêcher le léger recul de la population (-0,1 %). Le Maine-et-Loire est dans une situation intermédiaire puisque son solde migratoire est faible mais toujours positif et son solde naturel encore conséquent.
Variation annuelle moyenne de la population (%) | due au solde naturel (%) | due au solde migratoire (%) | |
---|---|---|---|
Loire-Atlantique | +1,2 | +0,4 | +0,8 |
Maine-et-Loire | +0,3 | +0,3 | +0,1 |
Mayenne | 0 | +0,1 | -0,1 |
Sarthe | -0,1 | +0,1 | -0,1 |
Vendée | +0,8 | -0,1 | +0,9 |
Pays de la Loire | +0,7 | +0,2 | +0,4 |
En Loire-Atlantique, la dynamique est installée sur l’ensemble du territoire. Toutes les intercommunalités gagnent de la population. En Vendée, le nombre d’habitants progresse sauf à l’extrême sud-est. En Maine-et-Loire, la situation est plus contrastée avec des EPCI qui perdent de la population au nord ouest et à l ‘est. En Mayenne, seule la CA de Laval Agglomérations et les CC du sud du département conservent encore une dynamique positive. En Sarthe, les gains de population se concentrent désormais autour de la métropole du Mans.