L’habitat

En 2021, la région compte plus de 2 millions de logements, dont seulement 6,4 % sont vacants. Il s’agit du 2^e plus faible taux régional, derrière la Corse. En moyenne, en France métropolitaine, le taux de vacance est de 8,0 %.
      

Dans le logement social, ce taux de vacance tombe à 1,8 %, témoignant d’une tension sur l’accès au logement social en région. En France métropolitaine aussi, le taux de vacance est bas, 2,4 %. Les régions les moins dynamiques démographiquement sont souvent celles qui connaissent des taux de vacance un peu plus élevés : Bourgogne-Franche-Comté (4,7 %), Grand Est (3,2 %).
Source : RPLS 2023

Une très grande partie des ménages ligériens sont propriétaires de leur résidence principale : 64,1 %, 2^e rang des régions françaises, derrière la Bretagne (66,3 %).

L’habitat individuel est largement majoritaire : 71,8 % des résidences principales sont des maisons contre une moyenne de 55,7 % en France métropolitaine.

Les résidences secondaires représentent 10,6 % des logements avec une forte concentration le long du littoral atlantique.

Au 1^er janvier 2023, le parc locatif social représente 244 357 logements en Pays de la Loire. Les logements locatifs sociaux représentent 14,2 % de l’ensemble des logements en résidences principales, taux inférieur à la moyenne nationale de 17,5 %. Les Pays de la Loire se positionnent ainsi au 9^e rang national s’agissant de la présence des logements sociaux dans l’offre locative régionale. L’Ile-de-France est 1^re avec plus d’un logement loué sur 4 par les bailleurs sociaux. Le parc de la région Pays de la Loire est plus récent qu’au niveau national : son âge moyen est de 36 ans contre 41 ans en France métropolitaine.

La présence des logements sociaux dans le parc de résidences principales est variable dans la région. Elle est notablement plus élevée dans les grandes agglomérations régionales : 26,6 % pour Angers Loire Métropole, 26,7 % pour le Mans Métropole, 21,3 % dans l’agglomération de Saint-Nazaire (Carene), et 20,8 % dans celle de Nantes. Les agglomérations de Laval et La Roche-sur-Yon affichent des proportions légèrement inférieures : autour de 18 %.