La santé

Dans les Pays de la Loire, en 2024, à la naissance, l’espérance de vie des hommes s’élève à 80,2 ans contre 80,1 ans en France. Elle se monte à 86,0 ans chez les femmes, soit également légèrement plus qu’en France : 85,7 ans.

Sur la décennie 2014-2024, l’espérance de vie à la naissance des ligériennes est stable tandis que celle des hommes progresse (+0,7 an).

Ainsi, l’écart d’espérance de vie entre les femmes et les hommes se réduit progressivement : 5,8 ans en 2024, contre 7,3 ans en 2004. Ce phénomène est similaire au niveau national.

En 2024, 37 500 personnes ont perdu la vie dans la région : une hausse de 1,2 % par rapport à 2023, soit 400 personnes de plus (France métropolitaine : + 1,0 %). D’après l’Insee, la baisse constatée en 2023 par rapport à 2022 (-6,7 %) était exceptionnelle en raison du nombre de décès élevé en 2022 lié aux épisodes de canicules estivales et aux épidémies de grippe et de Covid. 

Sur 10 ans, entre 2014 et 2024, la progression des décès est particulièrement soutenue en région (+1,9 % par an). Comme en France (+1,4 % par an), cette hausse de la mortalité s’explique par l’arrivée des baby-boomers à des âges de forte mortalité.

Au 1^er janvier 2025, 5 591 médecins généralistes et 6 262 spécialistes exercent en Pays de la Loire.

Depuis 2015, chaque année, le nombre de praticiens augmente de 1,2 %, deux fois plus rapidement qu’en France (+0,6 %).

Au cours des 10 dernières années, en Pays de la Loire, en moyenne, chaque année, le nombre de médecins spécialistes progresse 3,5 fois plus vite que celui des généralistes : +1,8 % contre +0,5 %. En France, entre 2015 et 2025, si le nombre de spécialistes s’accroît également (+1,3 % par an), celui des généralistes est en recul (-0,3 % par an).

Avec 301 médecins pour 100 000 habitants, les Pays de la Loire affichent une densité inférieure de 13 % à la moyenne nationale (347 pour 100 000 habitants). En revanche, depuis 2015, l’âge moyen des médecins ligériens diminue plus vite qu’en France : il passe de 50,1 à 47,6 ans en Pays de la Loire et de 51,5 à 50,0 ans en France.

Au-delà de la question de la densité médicale,  le nombre d’actes réalisés en moyenne chaque année par un praticien est un élément clé de l’accès aux soins pour les populations. Or, depuis plusieurs années maintenant, les médecins réalisent un nombre annuel moyen d’actes (consultations, visites) moins élevé, ce qui amplifie les difficultés d’accès aux soins des habitants. En Pays de la Loire, cette difficulté peut être prégnante dans certains territoires.